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Assessing building costs in a low income environment

Building costs

Local construction costs are hard to put figures to, as so much does not have a monetary value. However, we do know that paradoxically, over a 30 year period, a very poor family is likely to spend much more, in terms of time, effort and maybe money, on their shelter compared to a medium income family. This is mainly because poor families often use poor quality materials which do not last long, or build in a manner which is not durable. The poverty trap that makes the poor spend a lot on water, or building etc. is one of the things DW tries to address by providing training in poor communities to improve the quality of the built environment. This not only improves living conditions, it improves health too.

Costs are context specific

The unit cost of construction in low and medium income groups will vary enormously from one place to another and is extremely context specific. In the formal building sector using modern building techniques coefficients are used to reflect the distance away from urban centres to allow for greater transport costs. But with woodless construction, the reverse is true: in urban areas, costs can be twice or three times as much when the same (rural) methods are used because ‘local’ no longer applies – materials have to be transported into town and this costs money.

Local transport for most people means the distance that can be travelled easily by a donkey.

The table shows estimated costs per m² for an identical 32m² building in different villages in Burkina Faso in CFA francs (10,000 CFA francs = approx. 15 €). Individual local builders themselves made these estimates based on their knowledge of local costs and on how fast they thought they could work.

Detailed cost figures for two of the villages are given below
PETEGOLE Quantity Unit cost incl. transport Total
CFA francs
Large bricks 5 170 20 103 400
Small (roof) bricks 2 237 10 22 373
Wheelbarrow loads of earth 128 150 19 200
Water (N° of full oil drums) 96 200 19 200
Builders = 4 * 18 days 72 1 000 72 000
Labour = 4 * 18 days 72 750 54 000
Total     290 173
Total per m²     9 079
       

KOURIZENA Quantity Unit cost incl. transport Total
CFA francs
Large bricks 5 234 20 104 680
Small (roof) bricks 2 238 20 44 760
Wheelbarrow loads of earth 128 250 32 000
Water (N° of full oil drums) 96 250 24 000
Builders 4 * 30 days 120 2 000 240 000
Labour 4 * 30 days 120 1 000 120 000
Total     565 440
Total per m²     17 692
       
 

Quel coût ? Quelle qualité ?

Il est difficile de chiffrer avec précision les coûts locaux de la construction, car beaucoup des entrants ne sont pas monétarisés. Nous savons, par contre, que paradoxalement sur une période de 30 ans, une famille très pauvre va très certainement dépenser beaucoup plus, en termes de temps, d’efforts, voire d’argent, sur leur logement qu’une famille de revenu moyen. Ceci est dû principalement au fait que les familles pauvres utilisent le plus souvent des matériaux de qualité inférieure qui durent peu de temps, ou bien ils construisent d’une manière peu durable. Le « piège des pauvres » selon lequel les plus démunis sont contraints de dépenser beaucoup pour leurs besoins en eau, en construction … est ainsi une des choses à laquelle DW s’efforce de s’adresser en fournissant des formations dans les communautés les plus démunis pour améliorer la qualité de l’environnement bâti. Il s’agit là non seulement d’améliorer leurs conditions de vie, mais aussi leur état de santé.

Les coûts varient selon le contexte

Les coûts unitaires de la construction parmi les groupes à revenu bas et moyen varient énormément d’un endroit à un autre et sont très sensibles aux contexte. Dans le secteur formel de la construction qui utilise des techniques modernes de construction, on peut appliquer des coefficients par rapport à la distance des centres urbains, qui vont donner un coût plus élevé pour tenir compte du transport nécessaire. Mais avec la construction sans bois, c’est tout le contraire.  Les coûts de la construction rurale peut doubler, voire tripler quand ces mêmes méthodes sont employées dans des zones urbaines, parce que le terme « local » n’est plus applicable. Les matériaux sont acheminés vers les villes, ce qui coûte de l’argent.

Pour la plupart des personnes concernées, « local » signifie la distance facilement couverte par un âne.

Ce graphique montre les variations dans les coûts de construction, exprimés en Fcfa*, d’une maison identique de 32m² en fonction de la localité. Des maçons CSB en provenance des provinces de l’Oudalan et Soum ont établi ces devis en fonction des tarifs locaux pour les agrégats et le rythme de travail habituel dans leur village.

*10 000 Fcfa = environ 15 €
A titre indicatif, ces coûts sont détaillées ci-dessous pour deux des localités.

PETEGOLE Quantité Coût unitaire transporté Total
(Fcfa)
Grandes briques 5 170 20 103 400
Petites briques (toit) 2 237 10 22 373
Charrettes banco 128 150 19 200
Fûts d'eau 96 200 19 200
Maçons = 4 * 18 jours 72 1 000 72 000
Main d’œuvre = 4 * 18 jours 72 750 54 000
Total     290 173
Total au m²     9 079
       

KOURIZENA Quantité Coût unitaire transporté Total
(Fcfa)
Grandes briques 5 234 20 104 680
Petites briques (toit) 2 238 20 44 760
Charrettes banco 128 250 32 000
Fûts d'eau 96 250 24 000
Maçons = 4 * 18 jours 120 2 000 240 000
Main d’œuvre = 4 * 18 jours 120 1 000 120 000
Total     565 440
Total au m²     17 692
       

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