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Pourquoi le Burkina Faso et le Sahel ?

 

Le Burkina Faso est un pays sahélien enclavé et parmi les plus pauvres du monde. 40% de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté ; son économie reste centrée sur le secteur agricole (80% des habitants actifs), fortement dépendant des aléas des pluies. La majorité des habitants, dont 80% rurale, reste dépendante des ressources naturelles locales. La cherté des produits non locaux les met hors de la portée de la vaste majorité.
 
L’environnement se dégrade, la vie devient plus chère et l’exode économique est omniprésent malgré les souffrances personnelles qui s’en suivent. Les populations ont une très faible capacité d’adaptation face aux divers changements et chocs 
qui les frappent :
Effets et évènements climatiques très apparents (inondations, pluies exceptionnelles…) ; dégradations de l’environnement (déforestation, baisse de la nappe phréatique) 
Chocs économiques externes (ex. crise économique mondiale, prix du pétrole, du coton…) ou internes 
(ex. perte de récoltes).
Evolution démographique (plus de 55% de la population a moins de 20 ans).
 
Les habitants du nord du pays sont particulièrement touchés, le pourcentage des pauvres étant nettement au-dessus de la moyenne nationale, reflet, entre autres, de la précarité de leur environnement.
 
Côté positif, la récente décentralisation politique apporte un potentiel de développement local, par le biais de projets d’infrastructure, services, lotissements etc., pouvant créer des revenus locaux. Mais malheureusement les décideurs sont amenés à faire appel le plus souvent à des ressources humaines et matérielles non locales, chères, et sans retombées économiques pour la population locale. Ils sous-estiment, à tort, la capacité locale d’agir de façon constructive contre les problèmes émergentes. 
 
Une alternative existe 
Utiliser la capacité locale et satisfaire aux besoins et aux attentes en matière de développement en misant sur les compétences développés parmi les habitants et en exploitant les matériaux locaux et durables sur place. 
 
Cette approche renforce le partenariat entre les autorités locales et la société civile et permet d’intégrer les communautés vulnérables du nord du pays comme acteurs à part entière dans le développement de leur région.